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Aux JO de Tokyo, les athlètes LGBT+ n'ont jamais été aussi visibles, et voici pourquoi c'est important


08 août 2021

Le nageur Tom Daley, l'haltérophile Laurel Hubbard, la judokate Amandine Buchard... Les Jeux olympiques de Tokyo ont été ceux de la visibilité pour les athlètes LGBTI+.

Avec 182 athlètes queers out, les Jeux olympiques de Tokyo, qui se terminent ce dimanche 8 août, feront date en matière de visibilité LGBTQI+. Et les athlètes n'étaient pas là pour faire de la figuration, loin s'en faut : plus de 40 médailles ont été récoltées, dont voici un florilège qui donne le sourire.

Les JO 2021 auront appliqué à merveille la devise olympique à la visibilité LGBTQI+ : plus vite, plus haut, plus fort ! Car l'édition de Tokyo marque une progression monumentale en la matière. Comme l'a signalé le média indépendant Outsports, il s'agissait des Jeux olympiques les plus inclusifs de l'histoire, été ou hiver confondus : au moins de 182 sportifs queers se sont rendus au Japon, contre 56 à Rio et 23 à Londres. Si la plupart d'entre eux et elles avait déjà révélé leur appartenance à la communauté avant le début des Jeux, plusieurs ont aussi profité de l'ambiance olympique pour faire leur coming out.

Parmi ces 182, Outsports dénombre essentiellement des athlètes lesbiennes. Deux femmes transgenres ont également concouru aux Jeux : l'haltérophile Laurel Hubbard et la freestyleuse de BMX Chelsea Wolfe. Quinn, membre de l'équipe canadienne de soccer féminin, s'est quant à iel présenté·e cette année en tant que transgenre non-binaire. Les hommes gays out se sont en revanche montrés plus rares, majoritairement représentés dans le sport équestre, qui en compte cinq contre maximum deux dans les autres disciplines.